Méthodes contraceptives : mécanisme d’action et efficacité

Actuellement, il est tout à fait possible de planifier les naissances et d’éviter les grossesses non désirées en ayant recours à la contraception. Cette dernière regroupe diverses méthodes, chacune ayant son propre mécanisme d’action. Cependant, il est important de noter que les méthodes contraceptives ne garantissent pas une efficacité à 100 %. En d’autres termes, il existe des exceptions qui peuvent entraîner une grossesse même lorsqu’une contraception est utilisée.

Les types de contraceptifs

Il existe plusieurs types de contraceptifs, et ces méthodes ne sont pas exclusivement destinées aux femmes, car il existe également des méthodes contraceptives pour les hommes. Chacune de ces méthodes agit différemment, et les risques dépendent de chaque individu, en particulier de leur organisme, ainsi que de leur observance. L’efficacité varie selon les méthodes, comme vous pourrez le constater via ce lien.

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Ces méthodes contraceptives sont regroupées en quatre catégories principales :

  • Les contraceptifs hormonaux : pilules oestro-progestatives et progestatives, implants, injections, stérilet au lévonorgestrel ;
  • Les contraceptifs mécaniques : préservatifs masculin et féminin, cape cervicale, spermicide, stérilet, diaphragme, stérilet au cuivre ;
  • Les contraceptifs chirurgicaux : vasectomie, ligature des trompes ;
  • La contraception naturelle : la courbe de température, le coït interrompu, la méthode du calendrier, l’examen de la glaire cervicale, méthode d’allaitement maternel et d’aménorrhée.

Les pilules oestro-progestatives empêchent la libération des ovocytes, bloquant ainsi l’ovulation. Les autres types de contraceptifs hormonaux ont un mécanisme d’action similaire. Ils épaississent la glaire cervicale pour empêcher la rencontre des spermatozoïdes avec l’ovule et inhibent également l’ovulation. De même, les contraceptifs mécaniques agissent comme des obstacles, empêchant la rencontre entre les spermatozoïdes et l’ovule. Les méthodes chirurgicales, quant à elles, offrent une contraception permanente en empêchant la rencontre des gamètes. Les méthodes naturelles se basent principalement sur le cycle menstruel de la femme, à l’exception du coït interrompu.

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Méthodes contraceptives : sont-elles efficaces ?

Parmi ces différentes méthodes, ce sont les contraceptifs hormonaux et mécaniques qui connaissent la plus grande utilisation. Cependant, il est important de se rappeler que ces méthodes contraceptives ne garantissent pas une protection à 100 %. Il existe des possibilités de grossesse même avec l’utilisation de certaines méthodes. L’efficacité de ces méthodes est mesurée en utilisant l’indice de Pearl, qui indique le pourcentage de femmes sous contraception qui tombent enceintes.

En ce qui concerne les contraceptifs hormonaux, le risque de grossesse varie entre 0,05 % et 0,5 %, les injections étant les plus efficaces, suivies des implants. Le contraceptif hormonal présentant le moins d’efficacité est le stérilet. Les contraceptifs mécaniques montrent une efficacité moindre parmi les différentes méthodes, avec des pourcentages allant de 0,6 % à 26 %. Le stérilet se révèle être le plus efficace, suivi du préservatif masculin.

Grossesse sous contraception : que faire ?

Dans le cas où une grossesse surviendrait malgré l’utilisation d’une contraception, certains facteurs tels que l’oubli de pilule, le non-respect des méthodes ou les interactions médicamenteuses peuvent influencer l’efficacité de la contraception. Dans de telles situations, il est recommandé de réaliser rapidement un test de grossesse, qu’il soit urinaire ou sanguin, étant donné que les symptômes d’une grossesse peuvent être similaires à certains effets indésirables des contraceptifs. Une fois la grossesse confirmée, il est essentiel de consulter un médecin. En ce qui concerne les pilules, leur utilisation doit être arrêtée immédiatement après la confirmation de la grossesse. Néanmoins, les pilules présentent généralement peu de risques pour le bébé à naître et pour la femme enceinte.